De Cusco (Jacques) au Machu Picchu!

Après le succès du dernier article, 2,3 millions de vues , on a décidé d'arrêter, le blog nous ayant rapporté assez d'argent comme ça. 

Bon OK, on est qu'à 1,8 Millions donc on va continuer un peu parce que vous le valez bien.

On prends le bus direction CUSCO pour passer au PEROU! Du moins, je ne sais pas si la définition de Bus convient vraiment. On peut plus qualifier ce véhicule de marché ambulant.. En effet, nous sommes habitués aux vendeurs ambulants qui vendent des boissons/ chips/ sandwichs/ glaces, par moment également des petits plats locaux cuisinés. Aucun problème. Là, on a atteint le niveau au dessus. Une femme a débarqué, ni plus ni moins avec un mouton, enfin du moins le cadavre éventré d'un mouton. Vente en direct de viande fraîche découpage dans l'allée centrale. Commerce de proximité imbattable. Petite odeur si vous voyez ce que je veux dire. On s'est dit "non quand même les gens vont pas acheter ".. Doigt dans l’œil jusqu'au genoux, 9 passagers sur 10 se sont fait péter un petit steak pour le repas du soir! Quelques minutes après, repas complet oblige, on a eu le droit au vendeur de fromage. Attention on ne parle pas d'un gentil petit bout de babybel ou de kiri inoffensif olfactivement parlant , non là, c'était des rondins de fromage de chèvre MAXI odorante. Le tout combiné à un trajet de 12H avec aération absente. A bout de force, Thomas utilisa ses boules Quies en guise de bouche-trou-du-nez.

Food truck

Arrivés vivants  à CUSCO, altitude 3400, nous sommes toujours à la recherche d'oxygène. La ville est très propre et chaleureuse. 137 vendeurs ambulants de tours opérateurs/ massages/ restaurant au m². Avec nos Bretons, comme on arrive plus à se quitter, on se rend dans le même hostel. Pour faire simple, on sera avec eux H24 7/7  les 2 semaines qui vont suivre. Avec le recul, je me demande même si on a pas dormi tous ensemble une fois ou deux.

Promenade

Plaza De Arma

Le lendemain, on prend un bus pour aller à CHINCHERO pour LE marché du coin du dimanche. Là encore de la couleur, de l'artisanat, de l'achat.

Artisanat pur

Couleur: bonheur

Gang

Etal

Cocina

"Merde j'ai oublié le lama sur le feu"

On rentre dans l'aprem et là, c'est l'anarchie dans la ville, c'est le début du carnaval. La coutume locale veut que tout le monde, enfants, papys mamies, invalides, s'équipent de bombes de mousse (du même type que les arbitres de foot ont pour tracer les coups francs, une mousse qui se dissout toute seule mais qui malgré tout te laisse un amical cancer de la peau comme souvenir) et s'en bombardent à foison. De plus, on peut acheter des bombes à eau, et/ou utiliser des pistolets à eau. Et tout le monde se fout sur la gueule dans  la joie et la bonne humeur. 

Regalo

Carnaval

Défilé

Un scénario semblable en FRANCE est inimaginable, 1) les gens s'entre tuent, 2) si tu n'es pas mort, tu finis "fiché S". On évite pendant quelques minutes les rafales puis on est finalement pris pour cible, enfin, Clémentine est prise pour cible. Nous on limite les dégâts.

Attaque soviétique

Le lendemain on achète nos billets pour le MACHU PICCHU, à moitié prix avec nos cartes étudiantes (quoi, un problème?) et on booke un bus pour le lendemain!

Départ à 7H du mat pour HYDROELECTRICA. 7H de route en bord de falaise à éviter les éboulements et le vomis des autres passagers. De là, on marche le long de la voie ferrée qui mène à AGUAS CALIENTES au pied du MACHU (le train sert aux locaux qui ont des tarifs de fou et aux riches gringos). La marche dure autour de 2H30. On trouve direct un hôtel sympas à AGUA, petite ville improbable, dénigrée des guides comme LE ROUTARD car étant une ville de passage pour des touristes ne restant pas. Le service y est réputé déplorable, mais finalement pas si pire, on a mangé correctement et on a pas détesté du tout!

On se trouve au plein milieu de la saison des pluies, tous les gens qu'on a croisé les derniers jours à CUSCO se sont soit pris la foudre soit n'ont quasi rien vu du MACHU.

Colibri

Nous, on se lève et on voit le ciel bleu. Normal pour des beaux gosses. Marie prend le bus pour atteindre les hauteurs du site, les Bretons et Thomas se font la montée à pied. Gros dénivelé, chaleur humide, le T shirt se transforme en chute du Niagara. On accélère à la vue des nuages qui progressent, menaçants notre MACHU! 45 minutes de montée , que du bonheur. On rejoint Marie et on pénètre d'une foulée rapide l'antre de la célèbre cité Inca..

MACHU PICCHU

A la fois émerveillés, intrigués,admiratifs et heureux d'être là, on s'interroge sur les motivations nécessaires pour venir construire une cité à cet endroit, au milieu de rien.

Tour de contrôle

Ruines& terrasses

Cité

Déesse Inca

Perché à 2400 m d'altitude, surplombant la vallée de toute part, le MACHU semble être tombé du ciel. Au passage, le règne INCA se situe autour du XVe siècle, donc il n'y a pas si longtemps que ça..! Sanctuaire religieux, pôle administratif ou résidence de l'empereur PACHACUTEC, rien n'est sûr. Ce qui est certain, c'est que le lieu inspire le respect. Des terrasses pour l'agriculture, un système d'irrigation évolué, des habitations sympas (penthouses, villas etc..) Un immanquable du PEROU et on comprend pourquoi. On se balade pendant 2 bonnes heures sur le site puis on redescend à pied vers AGUAS par le chemin. On reprend la route le lendemain en sens inverse, le long de la voie ferrée puis le bus jusqu'à CUSCO. On arrive tard et crevé par la route mais le jeu en valait la chandelle!

Team MACHU

On passe 3 jours de plus à CUSCO, à se faire des petits restos, jeux de cartes, apéros et autres activités fatigantes et stressantes avec nos Bretons.

Prochaine étape: LIMA.!

Lombric

Péruviennement, Les Min's