Ça y est, ce qui devait arriver arriva. Ils nous en ont pris un chacun. Et sans demander bien sûr. Ces salops de collabos! Ils sont sûrement sur Ebay ou Leboncoin c'est sûr. Oui, je parle bien de nos organes vitaux, les reins. Ça ne vous étonne pas hein? Vous nous aviez bien prévenu sur la COLOMBIE! On a échappé à 3 kidnappings, trouvé de la coke cachée dans nos bagages et croisés des FARCS à tous les coins de rue! Maintenant on se réveille chacun avec une cicatrice de 30 cm sur le bas du dos.. On aurait du être plus attentifs quand aux préjugés sur ce pays de malfrat, tout ce qui se dit sur TF1 au JT et dans les reportages sur M6.. Ma foi, un rein en moins, il nous en reste toujours un en stock.
Réveil en sueur! Ce n'était donc qu'un rêve! Eh oui, en fait, la COLOMBIE pourrait bien être notre pays coup de cœur.. Oubliez les idées reçues sur l'insécurité, ici les gens sont d'une gentillesse..! Tout le monde est " A la orden!" (à votre service) pour vous et ce même tout le monde est " Con mucho gusto" (avec grand plaisir) quand tu refuses l'offre.. Pas de rancune ici, c'est plutôt cool! La COLOMBIE a soif de racheter sa triste réputation internationale qui lui colle à la peau et ça se sent!
On (les Mine's & les Bretons) débarque donc en COLOMBIE et nous filons direct à LAS LAJAS à côté de la frontière voir un sanctuaire plutôt photogénique construit début XXe. Mignon.
Sanctuaire
On enchaîne avec un bus qui nous mènera à POPAYAN, "la ville blanche", connue pour son architecture. On y retrouve nos amigos Solène & Marc! On passera 2 jours sous une grosse pluie donc notre avis est forcément mitigé..
On file à SAN AGUSTIN, à 133 Km au sud-est. Là, vous vous dites, "ça va tu prends la 4 voies, en 1H15 tu y es TR-AN-QU-IL... Faux. 6H de bus. Une route comme jamais vous n'en avez prise. SAN AGUSTIN, petit village où l'on a découvert environ 300 sculptures datant de plusieurs siècles avec J-C. La date précise, l'origine, la signification restent dans le domaine de la supposition et du mystère.. Tout ce que l'on sait, c'est que les sculptures étaient placées pour la plupart d'entre elles devant des chambres funéraires enfouies sous terre..
Sculpture
Le soir, petit match de basket contre les Bretons. Geoffrey évolue en N2, le gars est plutôt pas mal. Mais le mental prend le dessus, on les écrase avec Mine et on repart.
Lama sauvage
Le lendemain, profitant d'un tarif plutôt sympa, 10€ pour 4H, on part faire une balade en cheval pour notamment voir les sculptures citées ci-dessus et différents points de vue. Pour la première de Thomas, le guide estime normal de lui filer un cheval fou. La bête n'a apparemment pas apprécié le poids lourd qu'on lui a foutu sur le dos et se met à partir en rodéo. Serein, appareil photo en main, corps gainé, luttant pour ne pas s'envoler. On ne va pas plus loin, je change de cheval, on m'en file un plus calme. Le cheval de Marie, lui aussi, était désireux de montrer qu'il avait du caractère en partant comme un fou par moment. Une scène mythique que je me ferai un plaisir de vous refaire en vrai fut quand le cheval de Marie partit au galop et qu'elle ne trouva rien d'autre que crier " Emilio! Emilio !!" ( le prénom du cheval) sans penser à utiliser les rênes pour le diriger/stopper. Du rêve. Très bonne balade, visite sympa, bonne matinée!
Balade
Joie
Conquistadors
Le jour suivant, on file voir le désert de TATACOA, à mi chemin avec BOGOTA. Le retour de la chaleur! Une balade dans les canyons, un tour dans la piscine de l'hostel et on repart direct pour BOGOTA!
Désert
BOGOTA, la capitale, LA grosse ville de COLOMBIE. 8 millions d'habitants. On logera dans le quartier de la CANDELERIA et on ne le regrettera pas. Le quartier est cool, la ville est relativement propre. Direct, on s'y sent bien!
Jeune
On commence avec un STREET ART TOUR comme on a l'habitude de faire. Du graffiti, de l'histoire, un guide qui balance sur les politiciens. Tout ce qu'on aime.
Gato 3D
Mat
On passe 4 bonnes journées dans la ville et on en profite pour monter en funiculaire au Mont Cerrato profiter de la superbe vue! On fera aussi un tour guidé appelé le "Heroes Tour, anti clichés". Tourné autour de la vie de Pablo ESCOBAR et de tous les acteurs politiques qui ont lutté contre le narcotrafic, ainsi que sur la situation actuelle en COLOMBIE, on discutera de pas mal de sujet avec Marcos, notre guide. On évoquera également la fameuse "réconciliation" avec les FARCS, qui s'avère être plus de la poudre aux yeux pour la communauté internationale qu'une réelle résolution du problème...
Mirador
Rue
On visite aussi le Musée de l'or, qui abrite la plus importante collection d'orfèvrerie pré-hispanique du monde. Autant vous dire que ça piquait les yeux. On fera aussi le musée BOTERO, sculpteur et peintre Colombien (toujours en vie), réputé pour ses personnages aux formes plutôt voluptueuses comme vous pouvez le voir sur les photos. Trop marrant, on a beaucoup aimé!
Or
Gato
Mona
Bref, on passe un bon temps sur BOGOTA, à aucun moment on ne s'y sentira en insécurité ou en danger. Sauf quand Thomas partira courir dans un coin un peu plus à l'écart de la ville et se fera courser par des chiens enragés.
Eglise
Street Artiste
Pour ce qui est du sujet de Shakira, franchement on ne se douterai pas un poil que la meuf est Colombienne, ses morceaux tournent dans toutes les radios du pays H24 7/7 mais c'est tout!
On vous laisse, un gars moustachu habillé en chirurgien s'approche avec une hache, un scalpel et une mallette en main, on va lui demander s'il est à la recherche de quelque chose..
C'est chauds comme la braise qu'en arrivant à GUAYAQUIL (EQUATEUR). On a du soleil sur la peau, et dans le cœur un bongo. On reprend un bus direct pour CUENCA, 4H plus à l'est. En Equateur, la devise est depuis 2000, suite à une crise économique, le Dollar US. Même valeur, mêmes billets qu'aux USA, sauf pour certaines pièces frappées aux "couleurs" du pays, mais le cash reste interchangeable avec les States.
On arrive donc à CUENCA, petite ville coloniale très agréable, ici les taxis sont moins agressifs, les gens ont l'air plus posé qu'au PEROU, on y passera 3 jours. Niveau bouffe, on reste dans le registre de la soupe aux patates, du riz et du poulet, mais, on retrouve quand même plus de saveurs et de goût que dans les pays visités précédemment.
Cuenca
Eglise
Point culture: les chapeaux mondialement connus dits "Panama" ont été créé dans la région où nous sommes, donc en EQUATEUR. La construction du canal de PANAMA entraîna une exportation massive de chapeaux destinés aux ouvriers trimant sous un soleil de plomb. De l'Histoire découle le nom.
On prend un bus le lendemain pour SIGSIG, un petit village au fond de la vallée, dans le but de visiter une fabrique de "Panama" tenue par une association composée uniquement de femmes. Pas de chance, la fabrique est fermée. Nulle autre activité à la ronde, on mange un bout dans un petit resto. La population du village nous observe comme si on était des extraterrestres. Le tourisme se développe tout doucement dans le coin..
Le jour d'après, on file visiter le musée et boutique d'Homero ORTEGA, marque de "Panama" exportée partout dans le monde. Après une courte mais intéressante visite de l'atelier de création, on nous accompagne gentillement vers le magasin. De 25 à 2000 $, il y en a pour tous les budgets. Plus le prix est élevé, plus le tissage est fin, rien qu'entre le premier prix et un chapeau à 200$ il y a une différence de qualité énorme. Souvenir oblige, Marie se prend un chapeau, Thomas en prendra un dans la boutique d'un autre musée du chapeau dans la ville.
Capeos
Capeo
Je ne sais pas si l'info a été dévoilée, mais Schumacher est sorti du coma et il est devenu pilote de bus en Equateur. Pour aller à LATACUNGA, notre prochain arrêt, on a eu pour notre plus grand plaisir la chance de l'avoir en conducteur! Route de montagne à 100 à l'heure (le compteur est affiché dans 50% des bus d'Amérique du Sud, dans 10% des ces 50% il fonctionne également) et route en plaine à 70 km/H. Va comprendre. Autant vous dire que Marie a hâte de retrouver la Clio.
LATACUNGA ne présente aucun intérêt. C'est uniquement un point de départ pour aller se promener autour du célèbre volcan COTOPAXI ainsi que pour se rendre à QUILOTOA, pour voir un lac au milieu d'un cratère.
Le volcan étant dans le brouillard 95% du temps en cette saison, on choisit la seconde option et on se rend donc à QUILOTOA tôt le lendemain. On arrive dans un micro village directement en haut du cratère. Peu d'efforts à fournir, ce qui n'est pas plus mal à 3900m d'altitude. Absence de soleil, mais une superbe vue sur le lac. La joie est courte car, 15 minutes après, la pluie débarque accompagnée d'épais nuages rendant la visibilité à néant. Deux options: descendre au pied du cratère pour ne rien y voir, ou faire la rando de 5H consistant à faire le tour du cratère, le tout en y voyant rien du tout. On choisit la 3e option et on va boire un chocolat chaud dans le village. Le fils de la patronne nous fait marrer, il nous dit qu'il s'appelle "Micro" et veut absolument que Thomas mange son bout de pain. Le bout de pain ayant visité à de multiples reprises la bouche de l'enfant, je refuse poliment le présent. On rentre à LATACUNGA et on part le lendemain pour QUITO, la capitale!
Laguna Quilotoa
Micro
On se prend une chambre dans un hostel au cœur du centre historique, où on retrouvera Solène & Marc.
Le centre historique est plutôt agréable mais il n'y a pas forcément beaucoup d'activité à faire à QUITO, le plus étrange est l'atmosphère régnant le soir.. Tout est mort, et c'est vraiment une mission de trouver un petit resto sympa et abordable ou un supermarché pour se faire à manger!
Cathédrale
On visite "La Capilla del Hombre", musée d'Oswaldo GUAYASAMINE, considéré comme le PICASSO équatorien.. On y voit une multitude de peintures sur les différents conflits planétaires. Guerre du VIETNAM, colonisation de l' Amérique du sud par les espagnols etc., une multitude de sujet est traité par l'artiste qui représente quasi toujours la détresse des peuples touchés. Intéressant.
On retrouve une nouvelle fois les bretons qui rentrent d'un passage en AMAZONIE. On part avec eux direction OTAVALO, village réputé pour son marché artisanal (ou pas). On fait un stop symbolique sur le point géographique officielle de la ligne de l'EQUATEUR!
Latitude 0
Divison
Un guide nous explique l'histoire autour de la ligne, la fausse légende du tourbillon qui tourne dans un sens différent selon l'hémisphère sur lequel on se trouve etc.. On a aussi droit à un point culturel avec l'incroyable capacité qu'avait les civilisations anciennes pour s'orienter et établir des calendriers, le tout avec le soleil, la lune et les étoiles..
Saut d'hémisphère
Bref, on repasse dans l'hémisphère NORD.
Lors de la nuit passée à OTAVALO, on a eu la chance d'avoir, à minuit, le concert live pendant 15 minutes d'un groupe de rock catholique qui jouait littéralement à FOND à l'arrière d'un camion. Étrange campagne de recrutement pour des nouveau disciples de Jésus. On a toujours pas compris, mais on se rend compte que plus rien ne nous choque en fait.
Armée
Local style
Artisanat
Prochaine étape: la COLOMBIE! Le dernier pays d'Amérique du sud pour ce road trip..!
Le retard dans l'écriture d'un blog en voyage, c'est comme le jeu du Serpent sur ton Nokia 3310. Le serpent mange des pommes, grossit et devient de plus en plus difficile à gérer. Nous, comme le serpent, on mange on se fait plaisir et le blog devient de plus en plus compliqué à gérer si on s'en occupe pas! Vous me suivez? Bon, on sait que vous êtes indulgents sur les délais de livraison.
Bref, de CUSCO, on laisse les bus de côté et on se prend un avion en direct pour LIMA, la Capitale. Le prochain gros trajet, on pense louer ou acheter un hélico. Plus le temps de niaiser. Le chauffeur de taxi nous menant le matin à l'aéroport n'est apparemment pas d'humeur à s'arrêter aux feux tricolore. L'exemple même de la dévotion totale pour la satisfaction du client. Émouvant.
Barranco
On se remet du choc thermique (chaleur chaleur) une fois arrivé à LIMA pour partir à la recherche d'un logement. Bonne idée de ne pas réserver à l'avance dans une grande ville. On se rend dans le quartier BARRANCO, au sud de la ville, conseillé sur les guides et les blogs. Des individus ayant consommé plus de liquides que de solides pour le petit déjeuner nous indiquent, d'un index tremblant, la direction d'un bâtiment supposé être un hôtel. Aucun signe extérieur indiquant la présence d'un hôtel, juste une sonnette. Des chambres "cleans" et ultra cheap (11€/nuit), un réceptionniste Vénézuélien étonné de voir des gringos, qui, au passage nous apprendra qu'il bosse 7j/7 de 8H à 22H (dédicace aux pleurnicheurs des lourdes et tortueuses 35H..) Bon, pas la peine de vous faire languir, on est sûrement tombés dans un hôtel de passe. Les nuits agitées et la clientèle rencontrée lors de notre séjour confirmera nos suppositions.
Coucher
Le Quartier est très sympa, des bars, des restos, des places, une belle vue sur l'océan.
Le lendemain, on fait un tour au centre qui se situe 9 kilomètres plus au Nord (la ville est très étendue). Rien de bien spécial à signaler à LIMA à part une grosse pizza avec ces bons vieux bretons et une visite du super Musée de Mario TESTINO, célèbre photographe connu par son travail avec les stars du monde entier.
On quitte LIMA direction HUARAZ dans des bus deluxe, siège en cuir, écran HD perso, WIFI à bord. Les patrons du CAC 40.
On arrive à HUARAZ, petite ville encerclée par la Cordillère blanche et la Cordillère Noire. Re Choc thermique dans l'autre sens. On tombe dans un Hospedaje tenu par une famille ultra gentille (CASA ANA). Petit dè
j en arrivant et chambre avec un lit immense, genre 4 mètres de large, du jamais vu.
Chicken run (ou pas)
Le lendemain, départ à 6H du mat pour se rendre au Parc National de HUASCARAN à 3H au Nord. Le bus fait un premier arrêt au pied du Lac ORKONCOCHA, couleur bleu-vert, à vous de décider. Super beau.
On part de 3900m pour arriver 7 kilomètres plus loin à 4600m d'altitude au pied de la Laguna 69 (nommée naturellement ainsi car ayant été découverte en 69e position). Avec l'altitude affaiblissant nos corps meurtris, nos poumons à l’asphyxie par le manque d'oxygène, biologiquement parlant, on peut dire que ce fut probablement une des randos les plus éprouvantes. Thomas perdit la vue après une rafale d'éclair de haine envoyé par les yeux de Marie pour le remercier de l'avoir emmené dans un tel périple. On est quand même bien récompensé en arrivant au bord du lac d'un bleu qui ferait envier plus d'un Schtroumpf Haribo. L'eau est limpide et pure. Très beau spectacle. Le lac se situe au pied d'un glacier qu'on a du mal à apercevoir à cause des vilains nuages, on mange un rapide bout et on redescend avant que le temps ne se gâte définitivement.
Lac ORKONCOCHA
Laguna 69
Cascade
Clarté
Collection hiver 2017
On chill ((nous vagabondons), retenez bien le vocabulaire svp) un jour de plus puis on prend un bus de nuit pour aller à HUANCHACO, à nouveau sur la côte, nos corps ne comprennent plus rien à ce qu'il se passe niveau pression atmosphérique. L'arrivée à HUANCHACO, petit spot de Surf et repère de hippies, est tristement entachée par la quantité indescriptible de déchets régnants dans la nature. D'une manière générale, la Bolivie et le Pérou ne sont pas des exemples de recyclage et de respect de l'environnement. On peut régulièrement voir les gens jeter les déchets par les fenêtres des bus ou dans la rue, de manière plus que naturelle. Contraste étonnant et schizophrénique avec la relation entre les sud américains et la PACHAMAMA ( la TERRE MÈRE). Peinés, on retrouvera à moindre mesure, le même état d'esprit en EQUATEUR et en COLOMBIE.. Gros point noir. On vous a sapé le moral? Eh oui désolé mais on ne peut pas uniquement vous raconter des histoires de bisounours dans ce blog!
On trouve également dans cette région des bateaux de pêche en roseau ressemblant à des kayaks. Ils sont appelés "caballitos de totora".
Au point sur les vidéos de Kelly SLATER, on se loue des planches de surf avec Geoffrey. On envoie du lourd, on survole et on dompte les vagues comme personne ne l'a jamais fait auparavant. Le public, admiratif, se jette sur nous, nous suppliant de leur signer des autographes, des asiatiques par centaines se ruent avec leurs selfies sticks, les locaux nous conjurent de leur donner des cours particuliers. GO PRO nous propose un contrat sur les 10 prochaines années. Bref, on prend chacun 1 vague.
Pelican
Le soir, bière-cheetos au bord de la plage en admirant la vue, des surfers au 1er plan, le coucher de soleil derrière. Bof. Pour voir le Time laps cliquez ici ou regarder la vidéo en dessous! => Time laps HUANCHACO
Coucher
Le lendemain, assoiffés de culture, on se rend à CHAN CHAN (Jacky) ,site archéologique construit par les CHIMUS entre 850 et 1470 (une précision infaillible). On prend un guide et heureusement car, sinon , aucun intérêt car aucun panneau explicatif présent sur le lieu.
On part pour CHICLAYO plus au NORD, et là on apprend que le pays subit de graves inondations depuis fin janvier à cause d'EL NIÑO! Et il se trouve qu'on est au plein milieu du bordel. Forcément. La route plus au Nord est à moitié détruite, celle au sud autour de LIMA est dans le même état, coulée de boue, habitations détruites, la totale. Le pays est (et est toujours) plongé dans le K.O. Impossible de récupérer des informations précises sur l'état des routes. On restera 2 jours dans le doute quand à la suite de notre voyage. On se prend une matinée pour visiter le Museo Tumbas Reales De Sipan à LAMBAYEQUE. Une impressionnante collection d'objets trouvés dans les pyramides de HUACA RAJADA ( IIIe siècle) s'y trouve.
Caballitos de totora
Les bretons ayant pris la décision de partir en Avion directement vers l'EQUATEUR via la Colombie, on se fait la traditionnelle pizza d'avant départ.
De notre côté, le lendemain, on profite d'une miraculeuse ouverture vers le Nord pour prendre un bus direct vers l'EQUATEUR. Une seule compagnie effectue un seul voyage et c'est celui qu'on prendra. On peut dire qu'on a été envoyé en éclaireur.. On part donc pour un CHICLAYO- GUAYAQUIL (EQUATEUR) de 19H. La partie Nord du Pérou étant sous les eaux, on quitte le pays avec de beaux souvenirs du reste du pays. On passe sur des portions de route où il ne reste pas beaucoup de bitume, assez pour passer dans un sens.. Mais aucun danger réel, il ne pleut pas dans les montagnes au moment de notre passage. On apprendra que la route fermera après notre passage à cause de nouvelles inondations et dégâts. Prochaines aventures en ECUADOR!